Il est temps de regarder en avant et de préparer 2022.

Vitesse de la lumière

Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, malgré la pandémie qui s’éternise, l’année 2021 se défile à la vitesse de l’éclair.

 Comme à chaque année, je commence à penser à la prochaine année qui s’en vient. Je sais, je devrais vivre le moment présent et je m’y efforce. Parlez-en à mon entourage. Toutefois, l’entrepreneur en moi, veut s’améliorer et je réfléchi toujours à ce stade-ci de l’année à ce qui s’en vient.

 Cette année ne fait pas exception. Qu’est-ce qui devrait me préoccuper pour l’an prochain, outre le fait que nos gouvernements s’endettent sans retenue et que tout ce que j’entend se sont des problèmes reliés à la Covid et la main d’œuvre.

 Actuellement, le problème de la main d’œuvre ne me surprend guère. Déjà en 1984, on en parlait aux HEC. La pyramide des naissances causerait effectivement ce que nous vivons avec le départ à la retraite des baby-boomers. J’ai trouvé une vidéo qui explique bien ce que j’ai appris. Je remercie Jimmy Grenier pour cette excellente vidéo, trouvé sur Youtube.

 Il y avait déjà deux solutions pour empêcher ce que nous vivons aujourd’hui :

-       Augmenter le taux de natalité (les naissances)

-       Augmenter considérablement les seuils d’immigrations en fonction du taux de natalité.

 Or nous constatons que les gouvernements ont pelletés par en avant et nous en subissons les contre coups aujourd’hui.

De plus, même si l’on en parle, depuis fort longtemps, l’environnement est l’autre enjeux de la société. On en parle souvent, c’est à la mode. Malheureusement, c’est aujourd’hui un aspect du marketing. Plusieurs spécialistes n’hésitent pas à parler de marketing vert. Au moment d’écrire ces lignes, je suis inondé d’informations sur le sujet puisque la COP26 se déroule à Glasgow. Les bulletins de nouvelles sont choyés, les dirigeants du monde, sauf les grands absents, la Chine, la Russie, l’Inde et le Brésil, ont une tribune pour nous dire qu’il est urgent d’agir. Que feront-ils. On en doute et plusieurs observateurs disent déjà que la rencontre est un échec. En réalité, c’est difficile de dire non, à nos petits plaisirs. Nos escapades de weekend en voiture, nos voyages en avion et plus encore. Quant aux gouvernements vont-ils nous forcer à changer nos habitudes au détriment de leur ré-élection?, Vont-ils vraiment agir, pour diminuer les émissions de carbone de façon draconienne? Poser la question, c’est y répondre, comme le veut l’adage.

Tout n’est pas sombre pour autant. Je crois que ceux qui se préparent bien auront une année 2022 et les suivantes intéressantes et prospères.

 Je crois fermement qu’il y aura des opportunités au niveau des approvisionnements plus étiques. Cet aspect apportera des opportunités d’approvisionnement local. On va acheter de l’extérieur, mais on sera plus sensible à l’éthique des travailleurs et de la pollution engendrée par nos achats. Aucune entreprise ne voudra ternir son image de marques par des scandales.

 Mon défi, en ce qui me concerne, sera de voir, comment puis-je éliminer les tâches sans valeur ajouté. Comment malgré mes nombreux déplacements, je pourrai personnellement diminuer mon empreinte de carbone. Cela demande du temps de réflexion. Est-ce que l’intelligence artificielle ou la technologie pourra m’aider en ce sens? Je suis convaincu que oui.

 La productivité sera au centre des décisions en 2022, si l’on veut bien réussir. L’amélioration de la productivité passera forcément par l’utilisation accrue de la technologie sous toutes ses formes. Le gouvernement québécois offre plusieurs subventions allant dans ce sens. Je m’engage à parfaire mon apprentissage dans cette direction. Ce sera un thème à la mode, encore plus dans les prochaines années.

 Des nouvelles normes environnementales apparaitront et seront demandé par les consommateurs. Il faudra innover pour satisfaire cette demande. Selon Charles Sirois, homme d’affaires québécois et entrepreneur à succès, l’entrepreneurship c’est le rejet du statuquo.

Innover pour sortir du statuquo et aider la société.

L’entrepreneur par définition bouge, il cherche à innover. Il ne faut pas le confondre avec inventeur. Il est plutôt du genre à se servir des inventions pour améliorer son sort, celui de son personnel et de la société. L’innovation prend plusieurs dimensions. Une part importante de mon travail me demande d’innover. Bien que je sois dans la vente, j’aime dire que je dois me réinventer continuellement. 2022 ne fera pas exception.

 

Toujours selon Charles Sirois, le retour des 3 F est primordiale : Foi- Fun- Foin. Avoir la foi dans nos idées, notre vision et transmettre cette foi à toute l’équipe. C’est la mission. Avoir du plaisir en travaillant, c’est le deuxième F, le fun. Finalement, le foin ou le fric, c’est la récompense qui ne permet de partager et de redonner à nos équipes et à la société. Pour les deux dernières années, le foin a été présents dans certaines industries et carrément absent dans d’autres. On n’a qu’en penser aux agences de voyages, entre autres. Pour le fun, cela a été plus difficile. Il est temps d’en avoir. Quant à la foi, elle ne dépend que de nous, les entrepreneurs. Nous devons la propager, malgré les diverses contraintes, comme le télétravail et la diminution des rencontres. Il faut créer de nouvelles occasions de communiquer.

 Si vous désirez échanger sur ce sujet ou d’autres relié à ce blogue n’hésitez pas à me contacter.

 Je prépare 2022 et vous?

 Bon succès,

Christian Gagnon pour Stanley Conseils

cgagnon@stanleyconseils.com