Never, never, never give in!

J’écris le titre en anglais afin de paraphraser son auteur célèbre Sir Winston Churchill.

Vous désirez entendre la vidéo de son célèbre discours, cliquez sur l'image à droite .

On dit de lui qu’il a été l’un des meilleurs orateurs que le monde ait connus. À l’époque, les gens composaient leur propre discours. L’émotion était palpable. Aujourd’hui, des experts travaillent en équipe afin d’être de plus en plus ‘’politicly correct’’. On ne dit plus ce que l'on pense, mais ce que les gens veulent entendre. Winston Churchill ne fait pas partie de cette dernière catégorie.

N'abandonnez pas!

Il est facile d’abandonner. Un employeur, une carrière, un conjoint, une cause et encore! Toutefois, la récompense, lorsque l’on persiste est immensément grande. Persister afin d’atteindre un plateau que l’on n’aurait jamais imaginé auparavant.

Je parle de ce sujet pour tous ceux qui ont , à un moment ou un autre de leur existence, le goût d’abandonner. Dimanche dernier, je tentais ma qualification pour le marathon de Boston. J’ai choisi le marathon de Mississauga pour ce faire. En analysant, le parcours et la dénivelée, je pensais en mon for intérieur que j’avais la possibilité  de me qualifier. Je savais que mon entrainement s’était bien déroulé. Aucun bobo physique à signaler , malgré une gastro à une semaine du défi et des sorties escamotés ici et là dus à mes déplacements d’affaires, j'étais prêt.

Comme auteur de la théorie des 7 vagues du succès, je fais continuellement des parallèles entre mes actions et les 7 vagues. Je me présentais au départ avec la bonne attitude afin d’accomplir les 42.2 km dans les temps requis pour ma qualification.

Les trois premiers kilomètres ont été pile dans les temps planifiés. Puis, changement de stratégie, pourquoi ne pas pulvériser le temps de qualification? Je décidai alors d’accélérer la cadence. Les 19 kilomètres suivants ont été engloutis et j’avais alors trois minutes d’avance sur mon temps prévu arrivé au demi. Je filais le parfait bonheur. Puis au 28e kilomètre aucun pardon. Trois crampes simultanées. À la hanche droite et aux deux mollets. Ayohe! Je ne peux plus bouger! J’ai juste le goût de m’écraser sur le bord de la route.

La seule idée que j’avais alors en tête : sortir du parcours et abandonner. À quoi bon continuer, je ne pourrai réaliser ma qualification. Est-ce que je cours juste pour courir de nouveau le marathon de Boston? Est-ce que je cours pour le plaisir et le sentiment d'accomplissement qui vient après avoir terminé un entrainement? Est-ce que je cours pour améliorer ma propre qualité de vie? Puis, je me suis passé en boucle les conseils de mon ami Dannny Raymond. Il m’a déjà avoué que la pire chose qu’il lui soit arrivé a été d’abandonner. De plus, mon travail de coach et mentor en vente fait que je répète et enseigne de ne pas abandonner. Sir Winston Churchill avait-il raison ? De plus, comme j'ai toujours couru par plaisir depuis l'âge de 36 ans et que le parcours est si beau, pourquoi abandonner. Il fallait me ressaisir.

Marathon de Mississauga

En vacillant et marchant, je pris conscience que les crampes disparaissaient peu à peu, le mal était là, les muscles crispés et tordus comme des boyaux m’empêchaient de reprendre du rythme. Je me parlais, je tentais d’accélérer la cadence pour quelques minutes, puis remarchait, et repartait. Finalement, j’ai croisé le fils d’arrivée avec l’aide d’une gentille coureuse qui me poussa lors des six derniers kilomètres, en m’encourageant à ne pas marcher. Grâce à ses encouragements et sa détermination, j’ai pu retrancher quelques minutes assurément.

Pour l’entrepreneur, le travailleur autonome ou le vendeur que vous êtes, quelle est la leçon que vous devriez en retirer ?  Obtenir un gros contrat n’est pas une mince affaire. Beaucoup se contentent des plus petites affaires afin de ne pas vivre l’échec ou la peur d’échouer. Viser le gros client, obtenir ce contrat dont vous rêvez ne sera pas facile. Il vous faudra de nombreux efforts. Si vous abandonnez avant de le finaliser, vous ne connaitrez jamais le plaisir que procure une telle réussite. Vous aurez peut-être de la difficulté à joindre les deux bouts, la pression sera parfois insoutenable certains jours. Mais quand vous aurez atteint votre but, la récompense ne sera que plus grande. Entourez-vous de gens positifs, qui sauront vous surmonter le moral dans les moments les plus difficiles. Visez gros et n’abandonner pas. Ce ne sera pas toujours facile, mais vous y arrivez.

En vous connaissant, en utilisant dans vos décisions vos propres valeurs. En faisant de vos valeurs des valeurs absolues et non négociables, vous serez sur la ligne de départ, prêt pour les plus gros contrats de votre domaine. En faisant bien vos devoirs, en vous préparant, en connaissant parfaitement les subtilités de vos produits et services  vous serez mieux équipés que vos compétiteurs. Parlant d’eux, vous regarderez ce qu’ils font, non pas pour les dénigrer , mais pour apprendre ce qu’ils font de mieux et comment à votre tour. Vous pourrez offrir mieux qu’eux. Ensuite, étudiez vos clients et connaissez-les mieux que quiconque. Croyez-moi, ils vous feront confiance et écouteront vos solutions. À la condition que vous sachiez écouter leur vrai problème.

Vous désirez continuer la discussion, contactez-moi. Ce sera un immense plaisir de vous dévoiler la recette des 7 vagues du succès. Recette qui m’a permis d’obtenir des ventes exceptionnelles et d’atteindre la sécurité financière que beaucoup recherche.

Pour Boston, je tenterai de nouveau ma qualification cet automne. Des améliorations devront être apportées à mon entrainement. Pour le reste, Mississauga n’a pas été un échec, mais un accomplissement, permettant de mieux me connaître. Également,  de comprendre que plus grand est l’objectif, plus difficile est son atteinte. Toutefois, la satisfaction en sera encore plus grande. 

Il n’y a pas d’échec, tant que l’on n’abandonne pas! Never, never, never give in!

Christian Gagnon www.stanleyconseils.com

Conférencier, concepteur des 7 vagues du succès.

 

 

 

Comment créer une culture de succès?

Peter Drucker, que l’on surnomme Le Pape du Management, a écrit“Culture Eats Strategy for Breakfast” . Il a toujours expliqué que la stratégie est sur papier alors que la culture est ce que les employés vivent et véhiculent sur le terrain. C’est pourquoi, des entreprises avec une culture  forte telle que Southwest Airline, Zappos, Nordstrom, Frank & Oak, Couche Tard et plusieurs autres ont tant de succès.

Il est vrai que la stratégie a une certaine importance, mais la meilleure stratégie dans un environnement ayant une faible culture est vouée à l’échec. Alors qu’une stratégie limitée, appliquée dans une organisation ayant une culture forte de succès atteindra ses objectifs.

Vous voulez obtenir cette culture d’entreprise? Premièrement, vous devez vous poser les deux questions suivantes:

1- quel type de culture d’entreprise voudrais-je?

2- Qu’est-ce qui est primordiale pour moi? Qu’est-ce qu’un leader et toute personne travaillant pour moi doivent posséder?

Pour la première question. J'y fais continuellement référence dans ma théorie : les 7 vagues du succès. En fait, il est question de la première vague. L’introspection. L’identité. À titre de gestionnaire de haut niveau, de président, de propriétaire d’entreprise ou du vendeur professionnel, vous, vous devez de répondre à la question: quel est ma propre identité, qui suis-je? En quoi suis-je différent des autres, et avec les réponses en main; comment ma propre identité me permettra de me démarquer? Qu’est-ce qui est non négociable? À ce moment, les réponses formeront les valeurs de votre entreprise. Il est également fort probable que ses valeurs soient ce qui est primordial pour la question 2.

Vos valeurs doivent être non négociables. Par exemple, si le respect est une de vos valeurs et que vous tolérez les échanges acrimonieux entre membre d’une même équipe, ou que des clients crient et manque de respect, alors, vous ne possédez pas finalement cette valeur. Une valeur est non négociable, donc, on doit s’assurer que tout et chacun adhère aux valeurs. Si par exemple le Respect est l’une de nos valeurs et qu’un client manque de respect, il sera nécessaire que toute l’équipe, puisse répondre à ce client que chez nous le respect est une valeur fondamentale et que s’il continue ainsi, il devra aller se calmer ailleurs et que nous lui répondrons qu’une fois sa rage passée.

C’est tellement important d’avoir les bonnes réponses que cela deviendra pour vous un excellent outil de communication qui contribuera au rayonnement de votre culture et attirera clients et candidature d’excellence. De plus, vos valeurs feront en sorte que vous garderez le bon personnel.

Tout comme Coco Chanel, vivez vos valeurs. Pour elle, être bien habillée n'est pas suffisant. Il faut être impeccablement bien habillé. La force du mot et de la valeur rattachée contribueront à vos succès!

Afin de bien communiquer vos valeurs assurez-vous de trois choses:

1- Bien les communiquer à tout le personnel:

Dans une enquête menée chez nos voisins du Sud par Achieving Brand Integrity Index, auprès de plus de 1000 patrons d’entreprises 44% des employés ne connaissent pas les valeurs de l’entreprise pour qui ils travaillent. Dans 35% des cas, simplement parce que l’entreprise n’a pas établi où communiquer ses valeurs.

2- Communiquez bien vos valeurs et attentes:

Avoir fait une démarche pour connaitre la culture et les valeurs d’une entreprise c’est un bon début, mais surtout il faut les communiquer et les véhiculer. Les leaders doivent se promener dans l’entreprise en les louangeant haut et fort. Ils doivent aussi expliquer leurs attentes et établir des processus d’évaluation et de mesures en lien avec les valeurs. Clarté des messages et répétition des messages, la clé du succès.

3- Les tenir responsables:

Vos employés doivent développer ce réflexe; qu’ils sont responsables des gestes et décisions commis! Ils doivent savoir qu’ils sont responsables de l’entière satisfaction des clients. Le problème est que peu d’entreprises possèdent des mécanismes de suivi permettant d’identifier les lacunes en cette matière.

Plus on peut mesurer le niveau de satisfaction et plus on comprend pourquoi les clients sont satisfaits ou non, plus on pourra répandre une culture de la performance. Le but c’est que le personnel dépasse les objectifs en matière de satisfaction de la clientèle et qu’il surpasse les attentes du client.

Vous pouvez faire ces démarches à l’interne, mais je suggère fortement l’utilisation d’un modérateur, d’une personne d’expérience qui pourra vous aider à explorer les bonnes pistes de solution et qui vous permettra de mettre tout en place pour atteindre le niveau de succès que vous désirez.