Dormons-nous au gaz?

Encore des hausses!

Le Père Noel se casse la tête .

Depuis le 26 décembre, un nouveau tarif de 25 % sur les composantes d’acier importées au Canada entre en vigueur.
Une décision passée presque sous silence.
Pas de manifestations.
Pas de levée de boucliers.
Comme si tout le monde… dormait au gaz.

Et pourtant, les conséquences sont bien réelles. On pourrait croire que ces tarifs ne concernent que quelques industries spécialisées. En réalité, ils touchent une part énorme de notre quotidien.

L’acier est partout dans nos vies. Pensez aux structures, aux vis, boulons, électroménagers, matelas avec des ressorts, équipement de camping, mobiliers inclinables, base des bonnes chaises de bureaux, bancs, fauteuils inclinables, bases pivotantes, avions, et encore plus. Même ma bouteille d’eau que j’utilise pour sauver le plastique? Oui, même elle. Et la liste s’allonge davantage.

L’acier est partout. Et quand son coût augmente de 25 %, quelqu’un finit toujours par payer. De plus, le gouvernement taxera le produit en entier, pas juste la composante en acier!

Cliquez sur liste pour acceder site du gouvernement canadien afin de voir les produits impliqués.

Qui paiera la facture ?

La réponse est simple : nous les consommateurs canadiens.

Alors que nous venions tout juste de reprendre le contrôle de l’inflation, avec un taux avoisinant 2,2 % en 2025, voilà que l’on ravive des mécanismes bien connus depuis la pandémie : hausses de coûts, pression sur les marges et augmentation des prix.

Dans l’industrie de l’ameublement, d’autres tarifs sont même en discussion pour aider les fabricants canadiens.

Mais la question demeure : les consommateurs ont-ils les moyens de payer 30 %, 40 %, 50 %, voire le double du prix d’un sofa inclinable ?

Les jeunes familles, une génération déjà à bout de souffle, on va leur demander de payer plus? Ils ont déjà toutes les misères du monde à joindre les deux bouts.

Logement plus cher, accès à la propriété limité, endettement élevé et pouvoir d’achat réduit.

PAs facile pour certaines personnes de suivre la cadence.

On leur demande maintenant de se serrer encore davantage la ceinture.
Comment feront-ils pour bâtir leur avenir ?

Pourquoi dormons-nous au gaz ?

Parce que cette loi est passée sans réaction collective.
Personne n’a vraiment dit : « Voyons donc, ça n’a pas de bon sens. »

Ne rien faire, c’est accepter que la pression continue de s’accumuler.

Et maintenant, on fait quoi ?

Je n’ai pas toutes les réponses.
Mais il est clair qu’il est temps d’agir.
D’en parler.
De questionner.
De chercher des solutions équilibrées.

Transformer les nuages en opportunités

Je suis de nature optimiste.


À l’approche des fêtes, je ne pensais pas écrire sur un tel sujet. Mais je veux sensibiliser le plus de gens possibles à ce qui se trame pendant que l’on a la tête aux vacances et à la célébration.

Je profite donc de l’occasion pour vous souhaiter de joyeuses fêtes et surtout une année 2026 où nous transformerons ces nuages en opportunités.

Ne dormons pas au gaz.
Réveillons-nous. Et agissons.

Christian Stanley Gagnon